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Tuesday, December 4 2018

Old Persian Text in Miyazaki's "Laputa, the Castle in the Sky"

Hayao Miyazaki's 1986 anime "Castle in the Sky" uses old Persian cuneiform script for the design of Laputa civilization.

The Ghibli museum at Mitaka also features a cube with a text which I have transcribed and tried to analyse...

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Monday, June 13 2016

A Map for Sci-Fi Movies

Science Fiction is a broad church, made of many sub-genres. For me it is a wonderful source of inspiration, talking about the future, technology, philosophy, psychology, politics, etc.

In the map below, i've proposed some topics in green. Non-SF but still akin movies are in grey.

Tuesday, March 31 2015

Film express review - Lucy, Avatar, Interstellar

Watched Lucy, Avatar and Interstellar at last!

Lucy: it's Transcendence with drugs, or Limitless pushed a bit further. Morgan Freeman seems to be the traditional mentor (just like James Cromwell is the father of all robots!), although I find him much more realistic in Transcendence about the threat of a benevolent apprentice god...

Avatar: it's Pocahontas with blue cats. I did like the avatar technology, which reminds me of the movie Surrogates.

Interstellar: Impressive. Feelings from Solaris and Koyaanisqatsi . From the time loop of the hero (triggering his own past) i reason that the universe is depicted as determinist: without free will. Hmmm.. Hey I couldn't find in the soundtrack the amazing music when they arrive at the station at 0:45, and also 1:46 and 2:18 ? Gwenaël?

Monday, April 15 2013

Poème coloré "Cloud Atlas"

Sur l'inspiration de ce film bouleversant :

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Wednesday, October 26 2011

Film: Equilibrium

Dans notre joli home cinéma improvisé dans le salon, je me suis regardé le film « Equilibrium ».

L’idée centrale est de nous décrire une anti-utopie (« dystopie » comme on dit) de société où toute émotion est bannie, dans le but de couper à sa source tout comportement violent, passionnel et éviter une fatale dernière guerre mondiale.

Cela passe par la destruction des œuvres d’art et livres, d’où une ressemblance immédiate avec Farenheit 451 de Ray Bradbury, à la différence près que Bradbury décrivait plutôt l’abrutissement des masses par une culture de consommation vidée de réflexion et de poésie, remplacés par des données factuelles et divertissements basiques. Dans Farenheit 451 , toute pensée conflictuelle, discutable ou philosophique est bannie. Les gens s’y remplissent la tête de faits, de culture générale figée sans besoin d’esprit critique, ce qui leurs donne l’illusion de penser, comme une « sensation de vitesse sans bouger ». Les gens redeviennent brutaux et littéralement "bêtes". Dans Equilibrium, ce sont les sources esthétiques qui sont visées, toutes choses susceptibles d’éveiller des émotions, qu’elles soient positives ou destructrices. Les gens sont plutôt flegmatiques, indifférents et obéissants.

Puisque l’Homme a une faculté naturelle à ressentir, notre joyeuse société se dote d’un complément technique sous la forme d’un médicament pour étouffer ses émotions, le Prozium. (inspiré du Prozac ?) Chaque citoyen est tenu de s’auto-injecter une dose a intervalle de temps régulier. La différence avec le « Soma » du Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley est que ce médicament n’est pas une drogue du bonheur, au contraire. Elle doit être administrée par obéissance et non par dépendance. Ceux qui cessent de la prendre, ou bien manifestent des émotions sont arrêtés pour « déviance émotionnelle », jugés (ou pas) et exécutés.

Cette posture radicale induit naturellement un État totalitaire bien policé. La chasse aux déviants et la présence paternelle du dictateur sur tous les écrans géants rappelle vite 1984 de Georges Orwell. La séquence d’introduction du film sous forme de propagande/récapitulatif est aussi identique à l’adaptation cinéma du roman. La ressemblance continue, car dans 1984 le Parti incarné dans la personne mythique de Big Brother est une oligarchie, un groupe capable de se renouveler en continu sans limite de durée de vie. L’État est également collectif, rien n’appartient à aucun individu, tout appartient au Parti. Dans Equilibrium, on apprend que (attention révélation) le fameux « Père » est mort depuis longtemps mais son apparence visuelle continue d’être utilisée par les nouveaux dirigeants, qui s’y référent comme à une entité supérieure. En somme, un ventriloque imposant de respecter la volonté de sa marionnette. (J'aime beaucoup ce mécanisme dictatorial!)

Sans plus de justification, on voit une présence continue de vocabulaire religieux au sein de la structure fasciste. Le drapeau ressemble à l’emblème nazi où le swastika est remplacé par une croix potencée formée de 4 T. L’organe central du contrôle émotionnel est le « Tétragrammaton », nom grec des 4 lettres YHWH. Le vice consule (marionnettiste) exige l'obéissance totale au Père comme une forme de foi. Ce mélange totalitaire et religieux rappelle V Pour Vendetta avec le slogan « La force dans l’union, l’union dans la foi ». Les scènes de combat à la Matrix et l’issue anarchiste du film confirment la ressemblance. Disons que cette dimension religieuse plutôt gratuite et décousue donne une saveur plus originale et rehausse le tragique.

Le message du film est que les émotions et les rêves qu'elles suscitent sont la substance du monde, ce qui lui donne du sens. Même si le contrôle émotionnel réussissait à maintenir une paix éternelle, voire même sans répression (car en pratique la police tue, détruit et exécute presque autant qu'une guerre...), cette société ne viserait qu'à se préserver et n'aurait aucun sens. Ainsi, la jalousie, désespoir, haine et violence sont un lourd tribut à payer, mais indispensable à la l'accomplissement humain.
Pour aller plus loin que ce rejet d'Equilibrium, il est avoué au cours du film que les émotions sont comme un luxe, un luxe dont doit se priver une partie de la population afin de stabiliser l'autre partie qui en profite. Cette idée semble passer à la trappe vers la fin, mais ouvrirait pourtant à une société nouvelle, différente de celle d'avant Equilibrium, une société où la structure dirigeante prendrait des dispositions pour limiter ses passions et favoriser le pragmatisme.

Allez, une belle compilation de déjà-vus, qui donne au final un ensemble original et agréable ! J'aime beaucoup ces illustrations de totalitarisme sophistiquée et j'espère que, loin de rendre sceptique ou paranoïaque, elles ont l'effet d'un comprimé vitaminé d'esprit critique en familiarisant les gens avec ces mécanismes.. pour les éviter, bien sûr !

Sunday, August 29 2010

Inception: magnifique !


stou.

Rallonge
Ce film illustre bien un aspect du rêve, ce contraste entre anodin/crucial, entre le petit détail et la métamorphose du monde, la valeur capitale de petites choses hautement symbolique.

Dans un premier sens, c'est l'anodin qui induit le crucial: Dans la scène finale on se demande si la toupille va tomber ou pas, et ce détail aussi minuscule qu'indiscutable est capable de remettre en cause toute la réalité du monde. On retrouve un peu cet arbre qui cache la forêt dans les bons scénarios à la Philippe K Dick, où tout à coup le lapsus d'un des personnages dans une phrase anodine vers la fin du film va causer une petite contradiction, puis une cascade de déductions conduisant à une totale reconsidération de l'intrigue, et souvent déduire que la personne est en réalité le grand méchant de l'histoire ! (cf Minority report, Les experts)

Dans le processus inverse, des évènements de style titanesque et apocalyptique dans un rêve sont en contraste avec l'aspect insignifiant de la réalité. Ainsi dans le film, bien que les personnages aient traversé plusieurs univers en poupée russe, vécu des instants de crise extrême, exploré jusqu'au fond du subconscient et y avoir passé parfois jusqu'à un siècle, au réveil il ne s'agit au final que quelques heures de rêve ayant pour but de faire prendre une décision à un industriel ! L'enjeu parait dérisoire à coté de l'aventure vécue !

Allez, pour le plaisir on s'écoute le gros Zimmer qui commence comme un flottement intime et finit en cataclysme général ! L'omniprésence d'accords majeurs contraste avec la noirceur massive de l'orchestration, comme une lueur très colorée dans la nuit.

Sunday, March 14 2010

Cube, Icare et Milgram

Je n'ai pas l'habitude de me regarder des films seul, mais hier ma générosité m'a laissé regarder "Cube Zero". (merci le Matthieu)

Excellente surprise, avec des ajouts très intéressants par rapport au concept initial déjà génial: un groupe de personnes diverses se retrouve sans raison apparente dans un labyrinthe formé de salles cubiques dont certaines sont mortellement piégées. L'environnement oppressant et absurde conduit le groupe à une coopération mêlée de méfiance, car chacun suspecte que les autres en savent plus qu'eux sur le "où", "qui", "pourquoi", et "comment sortir".

Le premier épisode était minimaliste, psychologique, sombre et horrible (d'un raffinement aussi malsain que superflu...). Le second était toujours en huis clos mais davantage orienté science fiction, lumineux et avec moins de sauce tomate.

Ce troisième volet se situe avant les évènements du premier, et innove en nous plaçant du point de vue des opérateurs du Cube. Des techniciens recevant des ordres "d'en haut" et exécutant des procédures sur les prisonniers du Cube "en bas". Révéler l'envers du décor ne fait qu'amplifier l'absurdité de la structure, semblable à une hiérarchie autoritaire, opaque et Kafkaïenne ! Des personnages du niveau supérieurs interviennent au cours du film, dont le charismatique Mr Jax en costume raffiné et avec des manies de psychopathe. La musique d'accordéon l'accompagnant est un régal pour suggérer avec vie le processus dramatique qui s'enclenche. Un coup de téléphone nous montre que malgré sa fantaisie et sa désinvolture il est lui même soumis à une autorité anonyme.

Un sursaut de conscience pousse le héro à prendre le luxueux ascenseur d'où leurs viennent les ordres et les repas sur un plat en argent. Le symbole de la scène est magnifique lorsqu'il se retrouve devant le choix d'aller "en haut" pour comprendre davantage et se confronter à ses supérieurs, ou bien "en bas" pour mettre à profit ce qu'il sait et tenter de sauver les victimes.

Le Cube est une prison meurtrière, barbare, et ils en sont les opérateurs. On leur a dit que les prisonniers sont des condamnés à mort ayant signé un contrat selon lequel ils acceptent d'être placés dans le Cube.
La fin du film révèle que ces opérateurs sont eux même dans la même situation, des condamnés en sursis ayant oublié qu'ils ont signé une lettre de consentement. Eux qui pensaient que "bien faire leur travail" les préserveraient de l'horreur qu'ils font subir se retrouvent dedans. Et la pyramide fasciste-barbare se réveille trop tard... (crouit crouit, ndlr)

La ressemblance avec l'expérience de Milgram est claire. A la suite du procès d'Eichmann, ce chercheur a voulu déterminer si les collaborateurs des crimes Nazi avaient agit par conviction ou bien par soumission à l'autorité. L'expérience a montré que l'obéissance en dépits de ses convictions personnelles était bien plus forte qu'on ne le pensait. Dans l'expérience, deux volontaires croient participer à un test sur la mémoire, le premier devant répondre à des questions et le deuxième devant infliger des punitions croissantes par choc électrique en cas de fausse réponse. En réalité seul le punisseur est testé, le volontaire répondant au question est un acteur simulant la douleur. Le punisseur a été assuré d'être déchargé de toute responsabilité en cas d'accident, mais se voit progressivement pris en tenaille entre sa conscience et sa soumission au protocole.

Le film de 1979 "I... comme Icare" contient une scène célèbre qu'on pourrait qualifier de double Milgram: Un juge observe l'expérience de Milgram sans en connaître le simulacre, et demande d'interrompre le processus lorsque les punitions arrivent à des seuils très dangereux. On lui explique alors l'absence de danger, mais lui s'indigne que le punisseur continue à s'exécuter. On lui réplique que lui même est resté sans intervenir jusqu'à maintenant seulement ! (et toc)

Ouais ouais, bien sinistre tout ça... enfin, la psychologie est un de ces autres domaines qui me passionnent !

Thursday, October 30 2008

4 films d'un coup

Je ne suis pas du genre à me regarder un film tout seul, et donc il peut parfois se passer de nombreux mois sans aucun film, au ciné, télé, ordi. Mais en une semaine voilà que je m'en suis fait un bonne brochette :

  • Rencontre avec Joe Black : captivant dans toute sa partie centrale. Le duo Pitt/Hopkins fonctionne, et la constante double interprétation des évènements (burlesque pour ceux qui ignorent qui est Joe Black, grave et mystique pour ceux qui savent) rend le film encore plus absorbant. La musique de Thomas Newman fait partie de la magie. La fin s'étire beaucoup trop par contre, 3h en tout !
  • The visitor : un film touchant, loin du Science-Fiction Fantastique mystico Space opera que j'aime. Un professeur éteint qui réapprend à vivre et s'exprimer. C'est aussi un coup de pied dans le rêve américain, avec une société qui ne fait pas de cadeau pour certains émigrés, même se sont sentis installés depuis des décennies.
  • Les Chroniques de Riddick :Ah, voilà le bon gros Space Opera, avec son Empire maléfique conquérant les planètes, son super Holy half-dead Lord Marshal, et bien sûr le héro invincible et inexpressif. Qu'est ce qui m'a retenu ? La forte esthétique de l'Empire, basée sur des sculptures de visages humains intégrés à un style greco-romain gigantique. En plus du scénario ultra in-your-face, je regrette que le personnage du Lord Marshal ai été si peu magnifié : à la 10me minute on voit déjà son visage, et peu après il fait un discours devant à peine 100 personnes qui lui tiennent tête... Où est passé le temps des bons gros Empereurs charismatiques ?
  • L'Associé du Diable : Surprise car je n'attendais pas du tout de fantastique, et encore moins d'horreur. Le mélange de religieux moral et fantastique m'a rappelé la Passion de Mel Gibson. Al Pacino est parfait, même sa courte taille ne sert pas vraiment son personnage diabolique. La violence et l'érotisme on lancé un débat jusqu'à 2h du mat avec les iraniens avec qui j'ai regardé. Peut-être le film en met trop, mais le script et le message est vraiment bon. La façon dont le Diable laisse libre et détourne le libre arbitre vers la destruction est fort. La scène finale est la plus claire et pudique : Même après avoir fait un choix juste, il y a toujours un tentateur qui traine pour remettre à l'épreuve...

Thursday, January 17 2008

Retrouvailles, cuisine et films !


Notre équipe internationale (Jean de Malaisie, Akiko du Japon, Iyad de Palestine et moi même), en train de préparer un film après un bon repas !

Le fameux Poulet avec sauce Béchamel de châtaignes oignons champignons et rallongé de patate.

Munich : la prise d'otage palestinienne de 1972 et la chasse à l'homme lancée par les services secret israélien qui a suivit. Question d'éthique sur les cercles de violence engendrés, et la paranoiat qui s'installe.

Macaroni avec sauce coriandre boeuf ail tomate courgette. Avec la contribution d'Akiko pour son gâteau aux amandes carotte miel à la fois subtil et surprenant. (Recette de Lituanie)

National treasure 2 : ou comment se remettre avec sa femme, après avoir retrouvé les Cités d'Or Maya, en restaurant au passage l'honneur de sa famille, en cambriolant Buckinggham palace, la maison blanche, kidnappant le président des US, le tout entrecoupé par quelques escales mystiques en plastique où 47sec de réflexion suffisent à percer des énigmes millénaires, et annoncer la prochaine destination ! Vivement Indiana Jones 4 :p

Nouille au riz à la coriandre, avec soupe de porc aux épices de là-bas et légumes d'ici.

In the Mouth of Madness : un film d'horreur a petit budget qui explore des idées intéressantes. Pas de "gore", mais de la folie, de l'intrigue et des hallucinations, des cauchemars où l'on ne finit pas de se réveiller ! C'est Iyad qui tenait à affronter ses vieux démons avec ce film qu'il nous a conseillé en le redoutant. Pas de sueur froide, mais un bon moment tout de même !

Crêpes à la bière roulées à la béchamel champignon lardon.

La jeune fille à la perle : la splendeur des couleurs, des plans, de la musique, la complexité des relations entre les personnages, la pudeur des scènes et le sens des silences... éblouissant !

Cinema paradiso

L'effet papillon

The Fountain

Monday, July 30 2007

Musiques et films pô chers !

Je vous fais ici la liste des CD et DVD (copies ?! qui a dit ça ?) que l'on peut trouver ici pour un bouchée de pain.
S'il me reste de la place dans mon sac, il n'est pas impossible que j'y glisse quelque chose que vous m'auriez gentillement demandé...

Pour ce qui est des musiques de jeu vidéo :

  • Pour 16RM (3.5€) : tous les Piano collections (FFIV, FFV, FFVI, FFVII, FFVIII, FFIX, FFX, FFX-2), puis FFVII reunion tracks, FFVIII FLWV, FFX Vocal collection, FFX-2 Vocal collection, FFX-2 Final mix, FFXI 1CD, F Black Mages 1, Black Mages 2, More friends, Star onions, Zelda hyrule symphony, Zelda sound history, Zelda OoT re-arranged, MGS1, MGS2, Xenosaga anime OST.
  • Pour 29RM (6.3€) : FFVII DoC, FFVII AC, FFX-2 OST, FFXI OST, FFT, FFCC, 2002-0220 concert, Zelda IX Wind wacker, Xenogears OST, Xenosaga I, XS II, XS III, Sword of Mana OST, Kingdom heart I, Kingdom heart 2.
  • Pour 39RM (8.4€) : Chrono trigger, Chrono cross, FFVI OST.
  • Pour 49RM (10.5€) : FFVIII OST, FFIX OST, FFX OST, FFXII OST, Seiken densetsu 3, Seiken densetsu 4.

Il y a également un remarquable pack de 14 films d'animation Ghibli, pour 10€, comprenant :
Totoro, Only yesterday, Whisper of heart, Porco rosso, Kiki delivery service, Laputa, Naussicaa, The sound of the ocean, Pompoko, The grave of the fireflies, Mononoke, Howl's moving castle, Cat's return, The Castle of Cagliostro.
Le tout sur 5DVD géants de 8.4Go, au format mpeg2.