Tuesday, April 1 2008

Composition : une tite valse !

En manque d'inspiration, je n'ai pas vraiment retranscrit l'aspect enfantin... et je me suis juste fait plaisir avec une compo courte et simple :)

PS : voici la partition du morceau revise en 2012: Partition
et le mp3 (Je ne sais pas pourquoi j'ai omis l'intro d'origine... c'est à rajouter !)

Tuesday, March 11 2008

Mache Dorienne, pour orgues

Un petit message pour annoncer la dernière née :

08-03-11 - Marche Dorienne pour Orgues

Bonne écoute !

Quelques explications sur le forum

Saturday, March 8 2008

Récentes compositions !



Sumo fight, round one !
(cliquez sur l'image oki ?)

Marche lydienne
Une idée de début pour une courte marche qui donne de l'entrain aux pieds !
L'harmonie est faite d'une succession de modes lydiens : DoLyd, MibLyd, puis DoLyd et MiLyd. La mélodie a piccolo et basson appuie notamment sur les degrés VI et II, ce qui apporte de la douceur. Après je comptais mettre un break rythmique, puis un bref interlude de transition et déboucher sur un hymne paisible... plus tard ?

Sky garden
Un exercice, et hommage à Yasuhiro Kawasaki, compositeurs de "Illusion of Time". Il a un style plein de caractère, avec notamment une ligne basse très nette qui a une grande fonction rythmique et harmonique.
L'exercice consiste à réécrire la partition et surtout trouver les instrus qui collent le mieux aux sons originaux. Durant ces 4h, je me suis vraiment senti comme un chef d'orchestre : entre griffonner les partitions dans son bureau, et faire répéter ses musiciens pour faire sonner le tout comme il faut !

Monday, February 18 2008

Compo : L'Usine à Rêves

On entend d'abord le ronronnement des machines, puis la sonnerie indiquant à l'équipe de nuit de lancer les machines. Les ouvriers s'activent ça et là, la tension monte et la grande usine se met en marche. Lentement, puis tout coule de source. Un thème d'orient lointain vient chanter sur le tout. Une flûte vient reprendre le thème. Puis c'est un glissement vers l'onirique et l'épique, sur corde et flûte. Puis une ambiance plus fantasy et mystérieuse avec le cor-basson-glockenspiel. Le tout finit sur des harmonies massives, colorées, surplombées d'un piccolo.

L'ensemble m'a l'air un peu hétérogène, la caisse claire est trop forte, le piccolo trop faible, les percus tapent trop à la fin... Enfin, comme d'habitude je suis heureux d'avoir pondu quelques bonnes idées au milieu de tout ça :)

Wednesday, December 5 2007

Un concert avec Nobuo Uematsu

Quand Uematsu vient faire un concert à 30 min de chez moi, dans la prestigieuse salle de remise des prix Nobel, on dit pas non !

En lien avec le site français spécialisé dans l'actualité musicale de la firme SquareEnix, je suis parti avec de quoi couvrir l'évènement. (la classe :)) )

Je vous laisse découvrir les 22 images de la gallerie
ou encore un pack de 51 images, pour 68Mo
et aussi les 6 pages de commentaires que j'ai écrites dans la nuit, juste après le concert !

Un superbe spectacle pour résumer, qui a bien dépassé mes attentes, et m'aura vraiment ému. (notamment le 3me morceau !)

Thursday, October 25 2007

Découvertes musicales de l'été

Désolé, il n'y aura pas tellement de musiques traditionnelles, ou de pop indienne/indonésienne, car c'est souvent difficile d'identifier ce qu'on entend dans un resto ou à l'autoradio... Pour l'exotisme, j'ai quand même acheté à Bali 2 CD, de Gamelang et de Kecak ("kètchak"). Le premier est l'orchestre traditionnel, qui quoique connu reste très surprenant et hypnotique. Le deuxième est une sorte d'Opéra accompagné par un choeur très particulier, utilisant une technique vocale presque semblable à des percussions !

Voici l'extrait : Kecak balinais
Les amateurs de musique de jeu vidéo remarqueront que cette technique très particulière a été utilisée dans des morceaux tels qu'un des combats finals dans Secret of Mana, ainsi que la longue séquence d'intro de Vangrant Story.


Le reste des musiques sont essentiellement de VGM (video game music)

Je commencerai par ma plus grande surprise : une magnifique compo du controversé Junya Nakano (depuis qu'il a oublié de briller dans ses compos pour Final Fantaisy X)
Dans un style "transe orchestrale" :
Nakano - Holy war
Outre un titre qui ne laisse pas franchement rêveur, on a là 3 phases bien sympathiques :

  1. Une première assez minimaliste sur un motif de cordes, concentrée sur les accords riches qu'elle fait évoluer progressivement.
  2. Instrumentation à la fois brillante de douce de guitare acoustique, et de cymbales comme des éclats d'eau. Le tissu de corde se poursuit, et des roulements de timbale viennent compenser l'allure effréné donnée par le reste et la rythmique transe.
  3. La dernière séquence est la plus éclatante, propulsant une variété de couleurs aux cordes, telles des jets d'eau, reliés par des fil de mélodies fluides et délirantes (violon & clarinette ?), sur une rythmique transe encore plus affirmée. Le retour sur la première séquence est un peu brutal du point de vue instrumentation, mais ce contraste met en valeur le dépouillement orchestral de ce début, limité au simple timbre des cordes.


Du coté de Masashi Hamauzu, c'est son travail sur FFVII-Dirge of Cerberus qui m'a réservé de bonnes surprises.


Hamauzu - Lucrecia Crescent
Tout est centré sur le saxophone soprano, qui est utilisé quasiment comme une clarinette. Avec émotion et pudeur, il expose un des thèmes principaux du jeu.

Hamauzu - Une fille nommée "Shelke"
C'est là un thème de combat, entre légèreté et tension, centré sur le violon et la flûte traversière.

Hamauzu - Une demande en mariage
Une magnifique variation tragique sur le thème exposé dans Lucrecia Crescent. L'émotion vient notamment de la gravité implacable des cordes et du piano, qui avancent avec régularité, sans relâcher la pression jamais.

Hamauzu - Déclencher les évènements
Difficile de quitter le dossier 'FFVII-DoC sans parler de sa brève mais fantastique musique d'introduction. Les choeurs montent, la rythmique apparaît et l'allure va augmenter par palier sans que le tempo ne bouge d'un pouce. L'effet est le même que dans Une proposition'' : la régularité fait rapidement monter la gravité. Mais le véritable coup de maître se trouve au sommet de cette vague !
1'18" Au lieu d'une grande libération grandiose de cette tension accumulée, Hamauzu laisse place à une seconde de silence, pour retenir cette énergie de la même façon que dans Une fille nommée Shelke. Une instrumentation dépouillée laisse juste échapper 4 accords cuivrés, dans toute la tension silencieuse des cordes, avant d'être repris plus amplement par tout l'orchestre. Sans s'attarder davantage, tout se finit dans le brillant du triangle : c'est bien un introduction, il s'agit de charger l'auditeur d'émotion et non de la laisser s'échapper.


Du coté de Hitoshi Sakimoto, sa centaine de compositions pour Final Fantasy XII m'a fait la double surprise d'un style très nouveau, comparable à une mosaïque, et d'une qualité d'ensemble remarquable.


Sakimoto - La cité céleste ~ Bhujerba
La limpidité de la clarinette et la flûte dans ce morceau allant, fier et mesuré. Cette orchestration basée sur les mélodies aux bois se retrouve dans 2 autres compos plus anciennes. Je les donne ci-dessous :

Sakimoto - Veuillez entrer votre nom
Un dégradé soigné partant d'une clarinette, vers une orchestre aux couleurs calmes d'épique fantastique.

Sakimoto - Le Diseur de Bonne Aventure
Une version enregistrée en acoustique, avec hautbois, flûte, harpe et violons/violoncelles.

De retour vers le Sakimoto bien épique et dynamique qu'on connaît !
Sakimoto - Les Sables orientaux de Dalmasca
Un merveilleux dosage entre la tension, le scintillement joyeux, et la libération éclatante ! L'oreille attentive pourra noter que la mélodie à 1'00" reprends le thème de 0'23", et que thème à 1'37" est repris en majeur à 1'47". Une écoute d'autres musiques de l'album permet de confirmer qu'on peut retrouver en filigrane une dizaine de thèmes un peu partout dans chaque musique. Rien que celle-ci contient 4 thèmes, dont le thème principal à 0'23", et le leitmotiv du mariage à 0'42". On retrouve ces 2 derniers dans le morceau suivant :

Sakimoto - Thème principal de Final Fantasy XII
Une courte séquence d'intro fait la connexion entre ce nouveau thème et le cultissime Prélude à la harpe, qui est repris depuis l'épisode 1 de 1987.
- 0'40" : le leitmotiv du mariage,
- 0'55" : formidable débauche orchestrale pour lancer cette marche !
- 1'17" : séquence scintillante, avec le thème que j'ai nommé "à propos!". Ce fragment est exécuté 4 fois, tandis que les cordes discrètes jouent lentement une première exposition du "thème principal" proprement dit.
- 1'27" : réponse des cuivres et retour sur le motif d'ouverture de la marche.
- 1'32" : Rupture instrumentale, avec sautillement léger de pizzicati. Exposition plus claire mais toujours anecdotique du thème principal.
- 1'55" : Réponse par une autre variation sur le thème principal, et crescendo rapide sur rythmiques brisées ....
- 2'05" : Libération du thème principal dans toute sa splendeur ! (Ce que Hamauzu a évité dans son "Déclenchement d'évènements" !)
- 2'29" : passage rapide vers autre chose grâce au thème "à propos",
- 2'43" : Motifs de conclusion...
- 2'52" : Eclat du majeur final, avec une dernière utilisation du leitmotiv du mariage, fermant ainsi la marche comme elle a commencé.



En conclusion, j'aime bien parler des musiques que j'aime bien :)
N'hésitez pas à laisser un message, si vous avez vos impressions à donner, ou tout simplement pour valider ce grand barratin !

Monday, July 9 2007

Compo au piano : Sukarina ~ La Ville en Sucre

De la MAo avec un petit "o"... dans mon exil terrible sous les tropiques, je suis privé de moyen de composition informatisée. Par contre ce que je peux faire, c'est brancher un minable micro (à 2 ringgint) à mon portable, et installer tout ça sur le piano de la résidence pendant quelques heures. Après un processus tordu et hasardeux, je peux rentrer chez moi pour retoucher la musique et la finaliser.

Sukarina ~ La Ville en Sucre

Le thème de cette Nocturne (concours de compo en ligne) est "la ville en sucre" ! Alors je l'ai joué sous l'angle de la grande ville merveilleuse, aux murailles blanches comme un village grec, où les couleurs douces et claires donnent le rythme des activités variées : enfants courants dans les ruelles sinueuses, marchands s'activant dans leurs étales à l'ombre des murs blancs, processions brillantes le longs des avenues, et scintillement des jeux d'eau au palais...

bon appétit :)

Friday, June 29 2007

Les Marquises (Jacques Brel)

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La ville s'endormait (Jacques Brel)

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