Je ne sais plus comment l'idée à commencer à germer, mais le résultat est là : un turbine à gaz sans gaz, entraînée par la seule lumière du soleil !


L'élément original est de concentrer les rayons en un seul faisceau parallèle. Ce faisceau pourra entrer dans un canal cylindrique profond et ne percuter la paroi qu'au fond. La profondeur de ce tube assure qu'après l'impact de la lumière sur le fond, les réflexions et radiations se feront en quasi totalité sur les parois du tube, emprisonnant le lumière et la convertissant quasi totalement en chaleur. Ce tube serait en céramique noire réfractaire, supportant environ un millier de degrés. Il sera encapsulé dans d'autres cylindres où circulera l'air comprimé.

Le reste du fonctionnement est similaire à celui d'une turbine à gaz : de l'air frais est compressé à 10 bar environs, puis est chauffé progressivement pour se dilater et venir entrainer une turbine. La puissance mécanique extraite par la turbine sert à entraîner le compresseur et l'excédent est converti en électricité. L'air d'échappement cède de sa chaleur à l'air compressé histoire d'améliorer l'efficacité.

Les chiffres : Pour une jolie sortie élec de 10 kWe, il faudrait un peu moins de 30 kW de lumière. 6h par jour d'été dans les bons déserts, l'ensoleillement est supérieur à 750 W/m². Il faudrait donc concentrer la lumière sur une surface de 40 m², comme par exemple une parabole de 7m de diamètre. Alors, pourquoi ne pas en installer dans quelques oasis au Magreb ?


On peut espérer faire monter l'efficacité en atteignant de très hautes températures, ce qui est tout à fait possible à partir de notre faisceau de lumière. Le procédé est sans émission, à part un peu de NOx si on tire trop sur les hautes températures.