Des amis participaient en amateurs dans la choral de ce concert, je prend un place par curiosité.. et quelle surprise ! Un concert magnifique d'un niveau inattendu, juste bluffant. Du verdi, du lourd, du culte. J'avais découvert le Dies Irae comme thème titre d'un jeu vidéo (j'avoue: Harry Potter Coupe du monde de Quiditch...) et le concept musical m'avait sidéré. Longtemps après j'en ai ré-entendu un bref extrait, mais impossible de remettre un nom dessus: j'étais alors presque sûr que c'était un morceau Russe type "traditionnel revisité de fin XXme pour affirmation d'identité nationale", comme les danses Polevstiennes de Borodine. (la troisième a des ressemblances fortes avec ce Dies Irae.)

Voici une très belle version, particulièrement intéressante car on y voit Herbert von Karajan avec une conduite d'orchestre très surprenante: sans baguette, presque sans tempo, beaucoup d'expressions théâtrales.... quel artiste !





Là c'est une illustration que j'ai imaginée avant hier: 4 barres de foudre métallique, une vague qui se rassemble, la crête de la vague qui frémit, avant de dévaler, pour heurter successivement les 4 piliers avec la violence d'un paquet de mer. 7 trompettes en prime, sinequanon d'un décor apocalyptique !
Le dessin est encore un peu brut et brouillon, je comptais peindre dessus... on verra bien ;)